Le travail en décharge a pour avantage d’éviter de trop solliciter les membres porteurs et plus précisément de soulager les articulations des membres inférieurs tout en préconisant un travail optimal.
Exemple : une personne atteinte d’arthrose aux genoux ou des personnes en surpoids. Pour elles, les articulations (genoux, chevilles, hanches) sont sollicitées aux quotidien et doivent être préservées.
Préserver, ça ne veut pas dire ne rien faire. Bien au contraire ! Les études sont formelles et le principe du maintien de la fonctionnalité est appliqué au sens strict dans les hôpitaux.
Exemple des patients opérés d’une PTG (prothèse de genou) et qui le lendemain de l’opération sont verticalisés et font leurs premiers pas.
Le corps est fait pour bouger et cicatrise d’autant plus vite que la stimulation est optimale.
Comment ? Simplement, en bougeant dans les meilleures conditions qui sont :
– une contraction musculaire volontaire optimale (exercice physique adapté)
– une amplitude maximale (travail de l’amplitude articulaire et de la souplesse ligamentaire et musculaire)
– un minimum de douleur. Pour cela, le sujet doit être à l’écoute de son corps et faire ce qu’il peut faire et non pas ce qu’il veut faire.
Les principes de la méthode B5 reposent sur ces 3 critères, c’est pour cela qu’elle est si efficace.
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